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    Un viager pour la vie

Le viager et vous?

Un investissement d’avenir, humain et rentable

Aujourd’hui, 1 Français sur 10 a plus de 75 ans. D’ici 2050, la population des plus de 60 ans aura doublé, et celle des plus de 85 ans quadruplé. Dans ce contexte de transition démographique, le viager s’impose comme une solution immobilière innovante, à la fois socialement responsable et profondément intergénérationnelle.

Vendre au bon moment, acheter en toute sérénité
Le bon âge pour vendre en viager se situe entre 75 et 85 ans : une fenêtre idéale où le bouquet et la rente sont attractifs, tout en restant maîtrisés pour l’acquéreur. Au-delà, les montants peuvent devenir trop élevés par rapport au risque estimé.

Quelques repères :

Une solution performante mais exigeante
Le viager est un outil patrimonial puissant, mais il reste une transaction immobilière complexe, qui nécessite un accompagnement professionnel à chaque étape.

Un viager pour la vie
droit viager au logement du survivant

Le droit viager au logement du conjoint survivant peut se manifester tacitement

Le conjoint survivant dispose d'un an à partir du décès pour manifester sa volonté de bénéficier de son droit viager au logement.

Cette manifestation de volonté peut être tacite, rappelle la Cour de cassation.

Un homme est décédé en laissant pour lui succéder son fils, né d'une première union, et sa conjointe séparée de biens,qui occupait, à l'époque du décès, un logement acquis en indivision par les époux. Des difficultés sont survenues lors du règlement de la succession. L’épouse souhaitait bénéficier des droits d'habitation et d'usage à titre viager sur le logement familial alors que le fils considérait qu’elle était redevable envers l'indivision successorale d'une indemnité d'occupation à compter du 25 juillet 2008.

La Cour d’appel de Versailles fait droit à la demande du fils estimant que l’épouse n’avait pas manifesté dans le délai requis sa volonté de bénéficier des droits d'habitation et d'usage à titre viager. Pour la juridiction, “les termes utilisés […] dans l'assignation qu'elle a fait délivrer [au fils de son époux] le 19 octobre 2007, précisant son souhait de conserver l'appartement ‘conformément à la loi’, sont trop vagues pour caractériser cette volonté, la conservation du logement pouvant s'opérer selon diverses modalités, comme l'attribution préférentielle". Pour la Cour d’appel, l’épouse “ne justifie d'aucun acte ou correspondance exprimant sa volonté dans le délai requis, soit avant le 24 juillet 2008”.

La Cour de cassation dans un arrêt du 13 février 2019 (n°18-10171) casse et annule cet arrêt. Elle rappelle au visa des articles 764 et 765-1 du Code civil que le conjoint survivant dispose d'un an à partir du décès pour manifester sa volonté de bénéficier de son droit viager au logement ; que cette manifestation de volonté peut être tacite. L’épouse “s'était maintenue dans les lieux et avait précisé, dans l'assignation délivrée [au fils de son époux] son souhait de conserver l'appartement”. Elle “ avait déclaré, dans un projet d'acte de notoriété établi avant toute opposition de son cohéritier, confirmer sa volonté de bénéficier de son droit viager au logement, ce dont il ressortait qu'elle avait manifesté tacitement sa volonté dans le délai requis”.